le premier medcin algerien
Slimane a toujours été fasciné par la carrière prestigieuse de son arrière-grand-père, le Dr Mohamed Benlarbey, dont une rue de la Casbah d'Alger porte encore le nom. L'intérêt pour son illustre ancêtre amena Slimane, professeur d'anglais dans un C.E.M. de Bab El Oued, à effectuer des recherches à la Bibliothèque nationale d'Alger, puis à la Faculté de médecine de Paris qui lui envoya la photocopie de la thèse du Dr Benlarbey
Persuadé que son aïeul fut le premier médecin algérien à avoir soutenu une thèse de médecine, et désireux de faire partager sa fierté, Slimane nous rend visite, accompagné de son père Si Rachid, âgé de 73 ans.
Né au mois de Safar 1267/décembre 1850, à Cherchell, Mohamed Benlarbey est l'un des trois frères, tous érudits en langue française. Le plus âgé Mohamed I est interprète, le second, Kaddour, médecin dans les palais de Tunis, puis à Constantine
Mohamed Seghir a commencé ses études à Cherchell, puisa Alger où il est scolarisé dans les écoles primaires créées par Napoléon III, uniquement pour autochtones, puis le secondaire, la faculté de médecine d’Alger et celle de Paris où il soutint sa thèse avec mention excellente le 16 juillet 1884, à une heure, dans sa tenue traditionnelle: chéchia. amama et burnous, conversant dans un français châtié; en présence de son ami, le poète Victor Hugo, qu’il appelait familièrement cheikh Vïctor Hugo