lu sur la presse

Publié le par dockhali

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ne quinzaine de membres dubureau national du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) ont organisé,

hier, un petit sit-in à l’intérieurde l’enceinte du ministère de la Santé et de la réforme hospitalière à Alger.

Le président du Syndicat, Lyes Merabet, a quant à lui été reçu par le chargé des relations avec les syndicats au niveau du département de

Amar Tou. L’accord a été donné pour une rencontre avec le ministre de la  Santé une fois la date fixée. Ce sitin «symbolique», puisque seuls les membres du bureau y ont pris part,se veut aussi comme relance du cycle de protestation du SNPSP après une accalmie qui a suivi la tenue ducongrès du syndicat en mai dernier.

La reprise de l’action syndicale est également marquée par la lettre ouverte au président de la République pour attirer son attention sur les

conditions socioprofessionnelles du praticien de la santé, remettant sur la table ses revendications d’un statut particulier et d’une grille de salaires qui amélioreraient la situation des praticiens de la santé publique.

Le syndicat craint non seulement de voir le statut particulier prendre encore un «immense retard» pour sa promulgation, mais aussi de voir la

mouture proposée par les praticiens de la santé carrément mise de côté et «nous imposer la mouture qui nous convient le moins». Ils craignent également que cela ne soit «un retour à la case de départ».Les syndicalistes du SNPSP dénoncent,en outre, les entraves au libre

exercice du droit syndical, affirmant que le ministère de la Santé a de tout temps traité le syndicat avec «peu de considération, voire avec du mépris».

Le syndicat se réunira le 16 août prochain pour décider «d’actions plus radicales». Il est prévu des actions de protestation sous différentes formes de grèves périodiques, et même des grèves «ouvertes», selon un membre du bureau national de ce syndicat

 

(12, 13 et 14). Le président de ce syndicat qui regroupe en son sein des généralistes et de la santé publique ainsi que des pharmaciens et chirurgiens dentistes, déplorent non seulement le fait que le SNPSP n’a jamais été reçu par le ministre de la Santé, mais dénoncent aussi le dialogue de «façade» et de «conjoncture » qu’a initié le ministère de la Santé avec d’autres partenaires.  

Salah-Eddine K.(quotidien d'oran 13/07/2009)  
   
Article lu sur le "soir d'algerie" édition du 13/07/2009 ( SALIMA AKKOUCHE )

Le bureau national du Syndicat national des praticiens de la santé publique a tenu un sit-in hier devant le ministère de la Santé pour solliciter des pourparlers. Se considérant exclu du dialogue, le syndicat s’étonne que le statut particulier, tel que proposé par les représentants des praticiens de la santé publique, n’ait pas été pris en considération. Le recours à une grève illimitée dès la rentrée n’est pas écarté.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les représentants des travailleurs du secteur de la santé publique avaient pourtant négocié un avant-projet de loi de statut particulier avec le ministère de la Santé. Le document en question, tel que proposé par les représentants des praticiens de la santé publique, n’arrive pas à voir le bout du tunnel, selon le secrétaire général du SNPSP, M. Merabet. Les propositions négociées entre le syndicat et la tutelle ont été remises en cause par cette dernière. Une situation dénoncée par le SNPSP qui ne comprend pas pourquoi le syndicat est ainsi exclu du dialogue et dit ignorer totalement pourquoi depuis son installation à la tête du département de la santé, M. Barkat ignore les travailleurs de son secteur. «Nous avons demandé audience au ministre de la Santé, il y a de cela dix-huit mois, mais il trouve toujours des excuses pour ne pas nous recevoir alors qu’il a tenu des réunions avec plusieurs syndicats du même secteur », dénonce le SG du SNPSP. Les membres du bureau du syndicat ont voulu démontrer, par leur action, la première depuis la tenue de leur congrès en mai dernier, qu’ils n’acceptent pas de «demi-mesure». Le syndicat interpelle le département de la santé pour un respect de l’engagement pris quant au projet de statut particulier, notamment par rapport à la classification à l’échelle 15 des chirurgiens-dentistes et à l’échelle 16 des médecins généralistes avec une évolution de carrière de deux paliers pour chaque grade. Et ce, outre l’ouverture du dialogue sur le régime indemnitaire. «Nous allons tenir des assemblées générales pour préparer la rentrée prochaine », a expliqué M. Merabet. Ce dernier a affirmé que si d’ici là Barkat opte toujours pour le statu quo en continuant de maintenir les médecins généralistes en dehors du dialogue et des négociations, ces derniers décideront d’une grève nationale illimitée.
S. A.

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